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Bonjour à tous,

 

Je me présente : je m’appelle Wallis-Anne GRANDRIE, opticienne salariée suspendue et je vais vous raconter mon histoire.

En mars 2020, j’ai vécu le premier confinement. Etant, par la suite, considérée comme essentielle, je n’ai pas eu d’autres confinements à subir et je pouvais travailler normalement avec les contraintes imposées (masque, gel hydro-alcoolique et plexiglas pour nous séparer des clients).  
Ma fille était chez sa nounou et mon conjoint n’avait pas plus de contraintes que ça, travaillant dans le bâtiment.

Mais à l’annonce de l’obligation (pseudo)vaccinale pour tous les soignants, je me suis mise à les plaindre, ignorant qu’étant opticienne (domaine du paramédical, pas du tout médical) cela m’incluait dans cette catégorie.
En effet, par un curieux stratagème, ce gouvernement nous avait octroyé , comme aux vétérinaires, aux audioprothésistes et autres professions, le droit de pouvoir effectuer des vaccinations sous surveillance, et avec rémunération, sous réserve d’une formation de quelques heures.
Dès lors, ils avaient changé notre statut, s’autorisant ainsi à forcer les opticiens à l’obligation de la 1ère dose d’injection génique expérimentale à partir du 15 septembre 2021, puis la 2e dose au 15 octobre 2021.

Ayant eu des soucis avec un vaccin, j’étais devenue réticente à ceux-ci, surtout qu’il s’agissait, cette fois, d’injections géniques expérimentales avec leurs lots partiellement connus d’effets indésirables graves.
Mon employeur savait tout ça mais même s’il me comprenait, il ne voulait pas mettre l’entreprise en danger pour l’une de ses salariées.
Dès lors, il m’a proposé de me prendre tous mes congés pour voir comment les choses évolueraient et me permettre d’avoir une rémunération pour pouvoir continuer de payer mon emprunt et pour survenir aux besoins de ma famille.

Malheureusement la situation n’a pas évolué en octobre 2021 et mes congés avaient pris fin.
De retour à mon travail, le haut responsable de l’entreprise m’a fourni un document de suspension, que j’ai refusé de signer, n’étant pas d’accord avec le principe de me retrouver suspendue pour une raison relevant du secret médical, ne concernant donc que moi, mon corps n’appartenant à personne d’autre que moi.

Il m’a alors envoyé le document en recommandé avec AR et je suis donc passée sous statut « suspendue sans rémunération ».

J’ai donc pris l’initiative d’un entretien avec mon employeur (qui prétendait me comprendre) afin de savoir s’il pouvait me licencier à l’amiable. Or d’après lui, en raison de ma suspension, cette option n’était plus envisageable ; il argumentait qu’il ne voulait pas que son entreprise soit impactée « par mon choix personnel ». Il m’a alors affirmé que ma seule possibilité était ma démission.
Mais cela signifiait la perte de mes primes d’ancienneté et de mes droits au chômage. Je ne savais pas quoi faire.

Mon patron a ensuite suggéré une promesse d’embauche si je démissionnais et si les choses revenaient à la normale, comme avant l’obligation vaccinale … sauf que cela supprimait également mes droits à l’ancienneté et je n’avais pas plus de droit au chômage.
Aujourd’hui, je suis donc toujours sous statut « suspendue sans rémunération ».

Bonjour à tous, voici le témoignage de Cécile :
" Je m'appelle Cécile, je suis aide-soignante suspendue sans salaire depuis le 15 septembre 2021....plus d'une année s'est écoulée depuis, et celle-ci a été difficile...En disponibilité depuis j'ai travaillé fin 2021 dans une école/cantine en tant que cuisinière, puis plus rien durant 4 mois. Depuis mai, j'ai intégré une autre école, mais avec une interruption de contrat les mois de juillet et août (car fin de CDD) où j'ai plusieurs missions : garderie, cuisine, service de la cantine, ménage des classes le soir...cela me plaît, mais financièrement c'est toujours difficile car j'ai perdu en salaire, et il faut sans cesse renflouer les caisses, plus que vidées durant les périodes sans revenu...
Aujourd’hui, je me demande, si réintégration il y a en France, est ce que j'y retournerai ? 
Bref, l'essentiel est de continuer et garder courage.
Je suis seule avec mes 2 enfants, qui sont en garde alternée, c'est aussi difficile parfois pour eux de me voir dans cette situation, et savent me le reprocher assez souvent (les enfants sont parfois doués pour atteindre là où ça fait mal, mais c'est comme ça !).
Dans toute cette histoire, qui n'est pas terminée, ce que je retiens c'est d'abord d'avoir rencontré des personnes généreuses (dans le cœur surtout ! Mais aussi avec toutes les actions de partage de paniers, et autres), Aimantes, attachantes, impliquées, présentes, courageuses, etc. etc....lors des différentes manifestations ou rassemblements dédiés à ce contexte, pour cela MERCI ! ...J'ai aussi eu la preuve que je pouvais encore plus compter sur ma famille, plus que jamais. Elle me soutient énormément, et pour cela je la remercie (ils le savent déjà !) ...Enfin, je me suis surprise à être plutôt courageuse aussi, alors que plus d'une fois j'ai failli abandonner, alors je peux le dire, oui je suis fière d'avoir tenu le coup et d'en être à là aujourd'hui !☺️
A ce jour, début décembre 2022, j'arrive pourtant à une autre étape, je vais devoir me séparer de ma maison, car charges trop lourdes à supporter depuis un an ...réflexion longue, difficile, mais bien réfléchie, je ne ferai plus marche arrière.... 
Toutefois, je le fais aussi grâce à une personne qui est arrivée dans ma vie alors que je n'attendais rien, il s'agit de mon partenaire (oui, car séparée du papa de mes enfants depuis bientôt 3 ans, 2 mois avant le début de ""l'épidémie(!) Et tout ce qui en a découlé"", quel hasard !😁). De ce fait, il nous accueille dans sa maison, mes enfants et moi. Je lui en suis infiniment reconnaissante, et je pense que d'ici quelque temps, je vais pouvoir reprendre mon souffle, et passer enfin à autre chose, retrouver une vie sereine et paisible, du moins... avancer encore plus, sans jamais oublier, pourtant....
Merci de m'avoir lu
Respectueusement."

Cécile

Animatrice depuis quatorze ans, dans un établissement hébergeant des personnes
âgées, n'ayant pas pu se plier à la nouvelle exigence, celle de porter atteinte à son
corps en bonne santé.
A préféré continuer de faire confiance à ce qui est appelé le système immunitaire,
défense majeure de l'organisme. Ce bon sens lui venant ce ce qu'elle a appris auprès
de professionnels de la santé.
Respect d'elle-même l'empêchant de consentir, malgré une pression ambiante
omniprésente. Refus simple d'être contrainte et forcée.
La conscience libérée, s'est autorisée à douter et à ne pas accepter d'agir par peur.
Se fiant plutôt à sa boussole intérieure et à sa compréhension personnelle des
événements.
Reconnaît la valeur de la vie et la nécessité de vivre ensemble dans le respect de
chacun. Comprend la puissance du vivant qui soutient l'homme naturellement.
Suspension effective au 7 septembre 2021.
Mi-mars 2020, appel au confinement qui annonce le début d'une toute autre façon de 
travailler. Nécessité dans l'exercice de sa profession de s'ajuster constamment aux 
nouvelles directives. 
Et se voir finalement évincée, un an et demi après, au retour de quinze jours de 
congés d'été. Contrat de travail suspendu sans versement de salaire.
Une pause forcée à durée illimitée ; sorte de mise à pied réinventée, pour ne pas avoir voulu se plier à l'obligation d'un décret applicable à tout prix.
Comment donner sens à une telle expérience ?                                            Merci de cliquer sur mon PDF

Je suis Aide-médico-psychologique (AMP) depuis plus de 20 ans au sein de la même association qui gère différents établissements autour du Handicap.

J'ai été suspendue de mes fonctions le 15/09/21 suite à mon refus a cette injection de la covid 19.

Les conditions dans lesquelles le gouvernement m'a éjecté sont intolérables. Alors que j'ai travaillé pendant les différents confinements, en travaillant avec des cas covid malades au sein de l'établissement, et en rentrant le soir me confiner moi-même pour éviter la transmission.

Nous sanctionnant comme des enfants qui ont fait une bêtise. Très cher payé pour un refus légal (alors que cette injection n'est qu'au stade expérimental).

Cette maltraitance organisée par « notre » président est intolérable, en nous laissant sans revenu, il met volontairement nos vies en danger ! 

Pour moi, c'est passer devant un tribunal pour non-paiement de 3 mois de loyers en retard, c'est avoir une réduction d'électricité et ne plus avoir d'eau chaude et suffisamment de chauffage, c'est avoir un frigo vide. Comment peut-on se remettre d'une telle injustice. J'ai toujours fais mon travail avec sérieux et dévouement. Et maintenant, je devrai me soumettre au désir d'un président qui exige pour nous une chose qu'il n'est même pas capable de s'infliger à lui-même. Le but étant d'obtenir notre soumission à sa volonté ! Mais Pourquoi ??

Alors qu'il est maintenant certifié que cette injection ne protège pas de la transmission, que le conseil de l’Europe à voter la résolution 2361 contre l'obligation vaccinale en janvier 2021

ON peut se poser beaucoup de questions face à son obstination,

Bonjour à tous,

Je m'appelle Delphine, je suis infirmière hospitalière suspendue depuis le 8 octobre 2021 sans salaire (j'ai eu le covid sans symptômes le 8 avril 2021).

J'ai été contraint de prendre une disponibilité pour pouvoir travailler en intérim. Je suis seule avec 2 enfants en études supérieures. Le papa de mes enfants est décédé le 4 juin 2019.Je suis propriétaire de ma maison. 

J'aime toujours mon métier et je veux y retourner travailler, le gouvernement ne veut pas me réintégrer alors que j'ai une bonne immunité naturelle, j'ai des anticorps covid qui sont supérieurs à cette injection expérimentale qui ne protège pas de la transmission. Moralement c'est parfois difficile. Je n'ai pas fait de faute dans mon travail mais je suis punie d'avoir refusé cette injection expérimentale. Heureusement que j'ai des amis proches et de la famille qui me soutiennent depuis le début.

Je suis partie en juin 2022 en Martinique (il me restait un billet d'avion de 2021 et des chèques vacances) et j'ai postulé dans différents endroits. Là-bas, les gens se sont battus et n'ont pas eu besoin d'avoir un schéma vaccinal complet. Je partirai dès que j'aurai une réponse car j'en ai marre de cette situation, ici on ne veut pas de nous....

Dans cette situation de suspendue, j'ai fait de belles rencontres le dimanche à Avranches : des personnes suspendues comme moi, des personnes qui ont refusé cette injection. Merci à tous pour tout ce ce que vous faites pour nous.

MERCI

Delphine

Docteur Doriane Grandrie

1986 Diplôme d’État de Docteur en Chirurgie Dentaire :

Autres éléments de cursus scientifique et médical :

1984-1985 Moniteur en prothèse dentaire
1987 Moniteur d’études supérieures en biologie de la bouche
1989 Attaché hospitalier
1989 Diplôme universitaire d’études spéciales cliniques de Parodontologie et de Réhabilitation orale
1988-1989 Cycle de spécialisation en orthopédie dentofaciale
2008 Orthoposturodontie 1er d. et 2e degré
2017 Formation en hypnose et autohypnose au cabinet dentaire

  

Situation actuelle :

J’exerce une profession dans laquelle j’ai su m’investir, dès le début de mes études et jusque dans sa dimension syndicale, puisque je fais partie de l’Union Dentaire (UE) et de la CNSD, ainsi que dans la commission paritaire de la Sécurité sociale. À ce titre, cela fait des années que nous dénoncions la précarisation impactant les professions libérales de santé.

C’est dans ce cadre qu’à l’instar de nombreux confrères et consœurs, nous avons été surpris de constater l’apparition d’une « pandémie » dont la définition lexicale même venait d’être curieusement modifiée sans aucune concertation.

Par ailleurs, notre pratique professionnelle en chirurgie dentaire, dans la bouche même de nos patients, implique depuis des années l’usage de masques, au sujet desquels les fabricants spécifient, sous le libellé certifié « CE », que lesdits masques ne protègent en rien contre les virus et bactéries, mention figurant sur leurs boîtes de conditionnement : en effet, il est notoire, dans nos professions, que la taille microscopique des virus leur permet de traverser ces masques, à vocation essentielle contre les projections diverses (sang).
Du reste, nous avions pu relever que nous n’étions pas plus atteints que ça par le « nouveau coronavirus ».

Puis, d’un coup, nous avons été soumis à un confinement.

Ne voyant pas nos rues jonchées de cadavres (caractéristiques historiques objectivement rapportées par nos Anciens, comme à Marseille lors de la Peste de 1720, dernier grand épisode de ce type en France), j’ai parcouru les médias, en particulier la page « décès » des journaux nationaux et de la presse quotidienne régionale (PQR) : cette rubrique s’est étendue aux secteurs géographiques voisins, faute d’un nombre suffisant de personnes décédées, habituellement relatées jusque-là sur 2 pages des quotidiens.

La prétendue « pandémie » n’affichait ainsi qu’un faible nombre de décès ne concernant pratiquement que des personnes très âgées ou en comorbidités flagrantes : de quoi se poser beaucoup de questions.

Dans ce contexte, des « aides » ont été annoncées par le pouvoir politique, puis distribuées « coûte que coûte » sans préciser de façon claire, écrite et publique que leurs remboursements seraient ultérieurement exigés in fine.
La « vaccination » obligatoire des professions de santé du secteur libéral fut annoncée comme obligatoire ; à ce titre, chacun a ainsi découvert que certaines professions non libérales tombaient soudainement sous le couperet arbitraire de cet improbable statut :
si ça n’est pas pour incorporer un maximum d’individus dans une campagne d’injections massives, peut-on savoir pour quelles raisons scientifiques ? … au nom de quelle loi ?

Les données de la science montrent qu’avant ce « vaccin » à ARNm miraculeusement « validé » en 6 mois, en compétition avec d’autres « vaccins » de cette catégorie rejetés en raison de très nombreux décès, c’était grâce à l’expérience acquise sur au moins une dizaine d’années que les équipes de recherches médicales et pharmaceutiques arrivaient à déterminer, au moins en partie, les effets indésirables réels et/ou potentiels sur un terme estimé suffisamment long, avant toute validation d’un vaccin. Les autorisations de mise sur le marché (AMM) pouvaient s’ensuivre … ou non, selon un protocole bien précis ne relevant ni de la loterie, ni de la roulette russe.
En particulier, le constat de décès survenus au cours de ces périodes interrompait l’expérimentation, avec la possibilité de mettre définitivement fin à la technologie expérimentée.

Au regard de cette règle prudentielle (i.e. imposants aux compagnies pharmaceutiques d'avoir un minimum de garanties sanitaires propres par rapport aux risques mortels qu’elles peuvent faire encourir au grand public visé), il s’agissait d'empêcher lesdites compagnies de prendre des risques inconsidérés, susceptibles de mener à la mort des pans entiers de la population ciblée par les concepteurs des vaccins : l’AMM conditionnelle permettait, le cas échéant une période transitoire. Cette option était celle qui fut subitement accordée au « vaccin » ARNm, mais de façon extensive transformant de facto, à son insu, la population entière en cobayes de laboratoires.

Comme beaucoup de professionnels ayant pris la précaution de se renseigner à la source (cf. rapport Pfizer/FDA de décembre 2020) et ayant déduit après la lecture de ces données qu’elles étaient entachées d’une fraude évidente, j’ai pu conclure que ce produit contenait des produits à hauts risques et que ceux-ci se révélaient d’ores et déjà et/ou pouvaient se révéler à plus ou moins long terme.
Tout médicament n’a-t-il pas, systématiquement, des contre-indications ?
Dois-je préciser que la publication ultérieure des 450.000 pages des "Pfizer documents",  a pu permettre de corroborer –objectivement- ces conclusions ?

En effet, aux termes d'une procédure classique de demande d'information aux États-Unis ("Freedom of Information Act" ou FOIA), confirmée par Felicia Sideris dans sa publication du 09 mai 2022 à 17h40, Pfizer n’a pas pu cacher :
- ni les effets rédhibitoires de son vaccin sur notamment, les femmes enceintes,
- ni que les révélations initialement médiatisées mentaient sur l'efficacité de son produit.
Du reste, la journaliste de TF1 info n’a pas su justifier que cette efficacité était supérieure à la valeur de "12%" maintes fois dénoncée par des Lanceurs d’Alertes issus de professions médicales spécialisées en infectiologie/épidémiologie ; elle n’a pas su, non plus, infirmer le fait que ce vaccin provoquait -je cite- un "affaiblissement du système immunitaire".
Enfin, le pouvoir politique en France était « l’exception » face à d’autres choix réalisés dans d’autres pays qui refusaient cette forme de diktat totalitaire imposé sans concertation au niveau de la population.
Tant de contre-indications n’étayaient-ils pas le principe de précaution que j’avais opposé à l’obligation vaccinale ?
Quid, de plus, du nombre croissant de morts « suspectes » ou « inexpliquées » comme dans le milieu du sport de haute compétition ?

Forte de tous ces éléments concrets, j’ai donc décidé de surseoir à cette injection génique expérimentale.

Or ce choix a été sanctionné par l’ARS qui a intempestivement décidé de me suspendre dans l’exercice de ma profession, avec effet au 15 septembre 2021.

Je rappelle que dans notre profession, la suspension n’est infligée que pour faute grave.
J’ai pensé que ce châtiment contre le libre-choix ne durerait pas plus de 6 mois.
Puis avec le temps, j’ai compris que le pouvoir politique actuel avait décidé de ne jamais nous reconnaître dans nos droits et de ne jamais nous réintégrer dans notre métier.

Je rappelle que notre profession avait déjà dû adapter ses locaux aux normes « handicapés », mais sans aucune aide de l’État : en clair, c’était des changements de locaux avec les frais de déménagements et de lourds emprunts pour plusieurs d’entre nous.
C’était donc des charges de travail supplémentaires pour honorer nos emprunts : ces charges peuvent aller de 8.000 à 18.000 euros (voire plus) par mois pour un cabinet dentaire.
Ce châtiment fait qu’aujourd’hui mes comptes sont vides et que je suis sans ressource : interdiction de prendre un remplaçant vacciné ni un collaborateur vacciné, interdiction de louer nos locaux, pas de droit au chômage ni au RSA.

L’alternative est donc soit vous vous faites injecter, soit vous vous retrouvez sans rien malgré un diplôme ayant nécessité 6 années d’études supérieures, malgré une quarantaine d’année d’expérience reconnue par une large patientèle.
A-t-on jamais vu ça ?

Aujourd’hui, c’est l’angoisse quotidienne du passage du facteur car les lettres recommandées avec AR s’accumulent à cause des impossibilités de règlements.

À cette situation aberrante s’ajoute le devoir de suivi de nos patients qui nous est légalement prohibé, ce qui nous abandonne dans une situation irrationnelle au regard, notamment, du serment d’Hippocrate.
De fait, certains de mes patients m’appellent à l’aide quand la loi nous contraint à les laisser dans l’errance d’une contradiction juridique kafkaïenne.
S’ajoutent diffamations, dénonciations, calomnies, discrimination et ostracisme.

La posture choisie par nombre de personnes de mon cercle professionnel me dégoûte : on nous traite comme des fous, nous devrions accorder une confiance aveugle à ce pouvoir politique dont l’incompétence à traiter de notre domaine professionnel est patente.
« Le gouvernement ne saurait faire le moindre mal au peuple qu’il est censé représenter ».

À mon âge, difficile de me recycler.

Cependant, j’ai eu la chance d’avoir établi un réseau de connaissances partageant mon opinion.
Leur constant soutien fraternel, sans retour, désintéressé, se traduit par un appui moral, alimentaire et parfois financier dans la mesure de leurs propres moyens.
Cette dimension humanitaire est une aide extraordinaire : les classes sociales ne sont plus : nous sommes « dans le même panier ».

Clairement, un nouveau monde s’esquisse.

Ce courrier me donne l’occasion de remercier ces personnes de tout cœur, cet entourage de personnes suspendues, d’âmes généreuses et pleines d’amour.

Cette épreuve m’a permis de me rendre compte que, jusqu’à son arrivée, je ne travaillais plus que pour payer de plus en plus de charges pour une retraite tardive après 67 ans, voire 70 ans ou plus. Et donc bien trop tard pour jouir du fruit de mon travail.

Cette année m’a enfin permis de pouvoir m’occuper des miens, et de savourer ces nouveaux moments partagés.
Quant à lui, le système de santé auquel j’avais tant contribué a été volé à ma profession, pour sombrer dans une aberration totale.

Aujourd’hui, je suis libre, ruinée mais libre.

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Je vous invite à aller sur le site les essentiels pour voir d'autres témoignages de suspendus ( vous devez aussi cliquer sur chaque photo)

en cliquant sur le lien ci dessous

                          http://lesessentiels.org/

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